Selon le SG de l’ONU, l’Afrique est pleine d’atouts à exploiter à savoir son dynamisme, sa population jeune et croissante et ses ressources naturelles abondantes. Par ailleurs, il a loué des initiatives telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) et l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), un fort potentiel dans le domaine des énergies renouvelables ; des atouts qui sont pour le patron de l’ONU, susceptibles de «contribuer à réaliser ce potentiel».
De l’autre côté, il est urgent de s’attaquer aux problèmes qui empêchent l’Afrique d’avancer, notamment sur les effets des changements climatiques, les conflits meurtriers, des changements anticonstitutionnels de gouvernement, de la faim, de la pauvreté, des inégalités ou du fardeau écrasant de la dette extérieure. Ce n’est qu’à ce titre que le continent pourra «assurer un avenir radieux aux 1,2 milliard d’Africains», a-t-il souligné.
Guterres a aussi mis en avant la mise en œuvre soutenue de certains projets, citant notamment la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) qui passe entre autres par la réforme de l’architecture financière internationale; construire des économies vertes adossées aux énergies renouvelables et veiller à ce que les précieuses ressources minérales du continent profitent d’abord aux Africains ; protéger les droits humains ; lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent ; et faire taire les armes en Afrique, sont autant d’actions pour lesquelles l’ONU devrait travailler côte à côte avec l’Afrique, suggère Antonio Guterres.
Le Sommet de l’avenir, qui se tiendra en septembre à New York, sera l’occasion de mettre la machine en marche et d’aller de l’avant, a-t-il promis.