Moins d’un mois après sa réélection, le président Cyril Ramaphosa a promulgué la première loi sud-africaine sur les changements climatiques. Ce texte traduit la volonté du pays de tenir ses engagements internationaux en matière de transition écologique, alors qu’il est le 15e plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre.
LIRE AUSSI : AFRIQUE DU SUD, UN PROJET AMBITIEUX POUR RÉSOUDRE LES PÉNURIES D’EAU DANS LA RÉGION DE LIMPOPO
La nouvelle loi « définit la réponse nationale au changement climatique, notamment les mesures d’atténuation et d’adaptation visant à contribuer à l’action climatique mondiale », a déclaré le porte-parole de la présidence, Vincent Magwenya. Elle vise à garantir que la transition vers une économie et une société résiliente d’ici 2050 ne soit pas entravée par des contradictions politiques.
Tous les secteurs et toutes les classes sociales sont concernés, car les effets du changement climatique – inondations, sécheresses, stress hydrique, baisse de la productivité agricole – se font déjà ressentir. Une Commission présidentielle sera créée avec un budget de 50 millions de rands (plus de 3 millions de dollars) pour piloter la mise en œuvre de la loi.
LA REDACTION VOUS PROPOSE : L’AFRIQUE DU SUD BRILLE AVEC LE MÉGA-PROJET SOLAIRE SUNCENTRAL DE 1 GW
Principale responsable des émissions de gaz à effet de serre du pays, l’entreprise publique Eskom, qui produit plus de 90% de son électricité à partir de centrales thermiques au charbon, devra accélérer sa transition vers la neutralité carbone. La création de nouveaux emplois dans l’économie verte fait également partie des objectifs de cette loi ambitieuse.