En République démocratique du Congo, l’augmentation de la demande en minéraux est alimentée par la mauvaise gestion et même la mauvaise réglementation du secteur minier mal réglementé qui a chassé les communautés autochtones de leurs terres, pollué l’eau, l’air.
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La RDC a également récemment ouvert 27 blocs de terres pour l’exploration pétrolière sous les auspices de sortir la nation de la pauvreté, mais nos invités disent que la gestion de ces autres revenus miniers n’augure rien de bon pour un boom pétrolier équitable.
La République démocratique du Congo (RDC) produit environ 70 % de l’approvisionnement mondial en cobalt et est également le premier producteur de cuivre d’Afrique. Malgré les milliards de dollars de transactions sur le cobalt qui se produisent chaque année dans le pays, très peu de ces revenus améliorent la vie des citoyens congolais.
En Afrique, plus de 75 % des projets d’extraction de ces minéraux se situent sur ou à proximité de terres autochtones, selon une analyse publiée dans Nature. Le département américain du travail estime que 35 000 enfants travaillent dans les mines artisanales rien qu’en RDC.
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L’impôt sur les revenus de l’exploitation minière et les redevances en RDC sont censés aller à des projets à impact local ou au reboisement, mais des décennies plus tard, des questions subsistent quant à la destination exacte de cet argent.