Les investissements dans les énergies propres établissent de nouveaux records en 2024, malgré un contexte économique difficile. Pour la première fois, les investissements combinés dans les énergies renouvelables et les réseaux électriques ont surpassé ceux des combustibles fossiles. L’essentiel de cette enveloppe ira aux énergies renouvelables, aux véhicules électriques, à l’énergie nucléaire, aux réseaux de distribution, au stockage et à l’efficacité énergétique.
Cette croissance s’explique par de solides bases économiques, avec des réductions continues des coûts, ainsi que par des préoccupations de sécurité énergétique exacerbées par la guerre en Ukraine. La Chine concentrera la plus grande part de ces investissements, avec environ 675 milliards de dollars, tirée par une forte demande intérieure dans le solaire, les batteries et les véhicules électriques.
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Cependant, les investissements dans les énergies fossiles restent trop élevés, un niveau incompatible avec les objectifs climatiques. De plus, les investissements dans les économies émergentes demeurent faibles, à seulement 15 % du total mondial. Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, des efforts supplémentaires seront nécessaires, notamment une réduction de moitié des dépenses en combustibles fossiles.
« Les investissements dans les énergies propres établissent de nouveaux records même dans des conditions économiques difficiles. Pour la première fois, les investissements combinés dans les énergies renouvelables et les réseaux électriques ont surpassé ceux des combustibles fossiles. Bien que certains projets verts aient été ralentis par la hausse des taux d’intérêt, cela a été compensé par la réduction des pressions sur les chaînes d’approvisionnement et la baisse des prix », a réafi Fatih Birol, directeur exécutif de l’AIE.
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selon l’AIE l ‘Afrique reste une région où les investissements dans les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) demeurent élevés, représentant encore près de 60% des investissements totaux dans le secteur énergétique. Ces investissements sont principalement concentrés dans les pays producteurs de pétrole et de gaz comme le Nigeria, l’Algérie, la Libye et l’Angola. Cependant, on observe une légère baisse des investissements dans les énergies fossiles ces dernières années, sous la pression des engagements climatiques et du développement des énergies renouvelables. Le solaire photovoltaïque représente la plus grande part des investissements renouvelables, suivi de l’éolien et de l’hydroélectricité dans le continent . Malgré ces progrès, l’Afrique demeure une région où l’evoltion des investissements dans les énergies renouvelables est progressive de quoi favoriser les objectifs de transition énergétique et de développement durable.