Cet événement, en collaboration avec l’ambassadeur de l’Allemagne au Congo, Dr Wolfgang Klapper, marque une étape cruciale dans les efforts du pays pour respecter ses engagements environnementaux.
L’amendement de Kigali, en vigueur depuis 2019, élargit le protocole de Montréal en intégrant la réduction progressive des hydrofluorocarbures (HFC). Bien que ces gaz ne détruisent pas directement la couche d’ozone, ils sont de puissants gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique. L’atelier vise à renforcer les engagements du Congo dans ce cadre, en posant les bases d’une stratégie nationale efficace.
Les discussions ont mis en lumière l’importance d’adopter des technologies alternatives moins polluantes. Les experts ont souligné la nécessité d’un soutien technique et financier pour aider les industries locales à réaliser cette transition. La stratégie validée prévoit des mesures concrètes pour réduire l’utilisation des HFC et promouvoir des technologies propres, tout en assurant une formation adéquate des professionnels du secteur.
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Dr Wolfgang Klapper a salué les initiatives du Congo, en soulignant la nécessité de développer l’électrification rurale principalement par la micro-hydroélectricité et les énergies renouvelables. « C’est précisément la voie à suivre », a-t-il déclaré, rappelant que l’Allemagne, avec 56 % de son électricité provenant de sources renouvelables, est un modèle à suivre.
La République du Congo a ratifié la convention de Vienne et le protocole de Montréal en 1994, montrant ainsi son engagement envers la protection de l’environnement. Depuis 2013, le pays met en œuvre un Plan de gestion d’élimination des hydrochlorofluorocarbures, soulignant l’importance de ces actions dans la lutte contre le changement climatique.
La ministre Soudan-Nonault a affirmé que la mise en place de cette stratégie témoigne de l’engagement constant du Congo à respecter les normes internationales et à préserver la couche d’ozone. Elle a également précisé que ce cadre juridique pourrait permettre d’éviter la consommation d’environ 72 milliards de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2050, contribuant à maintenir la température mondiale en dessous de 2°C.
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L’accord de Kigali, qui fait suite à l’interdiction des chlorofluorocarbures adoptée en 1985, représente un jalon crucial dans la lutte contre le changement climatique. La stratégie mise en place par le Congo pour 2024-2030 illustre sa volonté de s’engager activement dans cette lutte, tout en ouvrant la voie à une transition vers une économie verte et durable.
Le Congo, avec son potentiel en énergies renouvelables, est en bonne voie pour devenir un acteur clé dans la protection de l’environnement et la lutte contre le réchauffement climatique.