Une nouvelle étude majeure a révélé l’impact significatif du changement climatique sur la biodiversité mondiale. Les chercheurs ont constaté que près de 30% des espèces animales et végétales risquent de disparaître d’ici la fin du siècle si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites rapidement.
L’étude, menée par une équipe internationale de scientifiques, a examiné les données sur plus de 100 000 espèces à travers le monde. Ses conclusions sont alarmantes : d’ici 2100, 29% des mammifères, 34% des oiseaux, 44% des amphibiens et 15% des plantes pourraient être menacés d’extinction en raison des conséquences du changement climatique.
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« Nos résultats montrent clairement que le réchauffement climatique représente une menace existentielle pour une part importante de la biodiversité mondiale », a déclaré le Pr. Jennifer Wilkins, coordinatrice de l’étude. « Si nous ne prenons pas des mesures urgentes pour réduire drastiquement nos émissions, nous risquons de perdre une part considérable de la richesse du vivant sur Terre. »
Les régions les plus touchées seraient les zones tropicales, déjà fragilisées par d’autres pressions humaines comme la déforestation et la pollution. Les espèces endémiques, c’est-à-dire présentes uniquement dans certaines zones géographiques restreintes, seraient parmi les plus vulnérables.
Les scientifiques soulignent que le rythme actuel du changement climatique dépasse largement la capacité d’adaptation de nombreuses espèces. Seules celles capables de se déplacer rapidement ou de s’adapter physiologiquement auraient une chance de survivre.
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« C’est un appel à l’action sans précédent. Nous devons agir maintenant pour protéger notre patrimoine naturel », a insisté le Pr. Wilkins. Les experts préconisent notamment de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, de préserver et restaurer les écosystèmes naturels, et d’améliorer la connectivité des habitats pour permettre aux espèces de migrer.
« Le temps presse, mais nous avons encore la possibilité de limiter les dégâts si nous faisons les bons choix dès aujourd’hui », a conclu la chercheuse. Cette étude constitue un nouvel avertissement sans appel sur les conséquences du changement climatique et la nécessité d’agir de toute urgence pour sauver la biodiversité.
