Dans les zones algériennes où la culture du blé est la plus répandue les agriculteurs sont aux abois. Depuis le début de l’année 2023, aucune pluie n’a arrosé leurs céréales. Une situation qui menace grandement la production du blé et des autres céréales. Sur les images qui affluent sur la toile mondiale, les sols de plusieurs champs sont asséchés et les plantes se meurt avant même d’atteindre la maturité.
lire aussi : Maroc : Sortie de la première cuvée de Master Francophone en Management des Villes Africaines
Pour éviter de perdre des ressources, la récolte du blé et autres céréales a été précipitée. Les récoltes sont en cours depuis la mi-avril. L’absence des pluies a réduit de 30% le niveau d’eau de 80% des barrages du pays. Globalement en Algérie, ces 20 dernières années les précipitations ont diminué de 30% ». Un chiffre qui a également un impact sur l’accès à l’eau potable dans le pays.
la rédaction vous propose : Développement durable : le Sénégal et la Mauritanie en synergie
Dans le but de résorber cette situation, les ministères algériens de l’Hydraulique et de l’Agriculture ont présenté, 03 mai dernier, un ensemble de mesures qui pourrait sonner le glas de cette pénurie d’eau autant pour les populations que pour les agriculteurs. Ces responsables ont mis sur pied des systèmes d’irrigation d’appoint et des forages pour obtenir de meilleurs résultats agricoles et faciliter l’accès à l’eau potable dans ces régions en alerte. Le gouvernement algérien souhaite également anticiper l’arrivée de l’été en mettant en place, un programme d’urgence d’approvisionnement en eau potable dans les 19 départements les plus impactés par le déficit pluviométrique.
