Le programme de Caritas a touché 4958 enfants, visant à améliorer leur état nutritionnel et à suivre leur croissance. Les initiatives ont été mises en place dans des zones urbaines et rurales particulièrement vulnérables, où la malnutrition reste un enjeu majeur. « Nous avons dépisté 11 188 enfants âgés de 5 ans en 2024, ce qui montre l’ampleur de la problématique dans notre région », a précisé M. Diallo.
Malheureusement, malgré ces efforts, la situation reste préoccupante. Le programme a pris fin en décembre dernier, et des cas de malnutrition réapparaissent déjà dans certaines zones. Ce retournement de situation souligne l’importance de la continuité des initiatives de lutte contre la malnutrition.
Pour répondre à la malnutrition aigüe modérée, des recherches ciblées sont menées au sein des ménages. Les enfants malnutris sont alors pris en charge avec de la farine enrichie, tandis que ceux présentant des cas plus graves sont dirigés vers les postes de santé locaux. M. Diallo a insisté sur la nécessité d’une approche communautaire, visant à garantir un état nutritionnel adéquat non seulement pour les enfants de moins de 5 ans, mais aussi pour les femmes en âge de procréer et les adolescents.
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L’arrêt du programme de la Cellule de lutte contre la malnutrition (CLM) a déjà des répercussions alarmantes. « Nous observons des conséquences au niveau communautaire, avec des enfants commençant à retomber dans la malnutrition », a averti M. Diallo. Cette situation est d’autant plus inquiétante durant la saison sèche, où le manque d’eau et la chaleur exacerbent les risques de diarrhée et d’autres maladies liées à la malnutrition.
Face à cette situation critique, M. Diallo a lancé un appel à l’État du Sénégal pour qu’il poursuive et renforce les programmes de lutte contre la malnutrition. « Il est fondamental de développer des initiatives de diversification alimentaire au niveau des ménages et de renforcer la participation des collectivités territoriales dans les activités de nutrition communautaire », a-t-il plaidé.
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En conclusion, la lutte contre la malnutrition à Kédougou nécessite une attention soutenue et des ressources adéquates pour assurer un avenir sain aux générations futures. Les acteurs locaux, les ONG et l’État doivent unir leurs efforts pour garantir que chaque enfant ait accès à une nutrition suffisante et équilibrée.
