Le Liberia, un pays dépendant des importations alimentaires, se fixe pour objectif l’autosuffisance. Le nouveau Plan national de développement du secteur agricole (NADP) 2024-2029, d’un coût total de 718 millions de dollars, vise à accroître la production locale de riz et de manioc, tout en favorisant l’essor des cultures commerciales telles que le cacao, le café et l’hévéa.
LA REDACTION VOUS PROPOSE : 10 MILLIONS DE DOLLARS POUR SOUTENIR L’AGRICULTURE LOCALE AU LIBERIA
Financé à 40% par des partenaires internationaux et à 30% par le secteur privé, ce plan ambitieux prévoit notamment l’aménagement de 50 000 hectares de bas-fonds rizicoles et l’augmentation de 20 000 hectares des surfaces consacrées à la culture du manioc d’ici 2029. L’objectif est clair : réduire la dépendance aux importations alimentaires et assurer la sécurité alimentaire du pays.
Outre les filières riz et manioc, le NADP vise également à développer la production animale et d’autres cultures commerciales, dans le but de générer des revenus pour les agriculteurs et satisfaire les besoins de la population. Avec la mobilisation de tous les acteurs, le Liberia espère ainsi devenir moins tributaire des importations et renforcer sa souveraineté alimentaire.