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RDC : Des campagnes éducatives contre l’expropriations

by AfriVe

Les paysans du village Kinandu au Sud de la République Démocratique du Congo s’organisent en communautés forestières depuis plusieurs mois autour de Lubumbashi pour repousser les exploitations forestières.  Une initiative qui va permettre à la forêt claire de Miombo d’être restaurée. Selon Jonathan Ilunga, professeur à la faculté d’agronomie et directeur adjoint de l’Observatoire Urbain des Forêts Claires, le gouvernement congolais doit prendre le relai après la FAO et continue d’encadrer les communautés.

L’équipe d’experts qui est chargé de mener le projet de reforestation est conduite par Moïse Kiwele. Il est chargé de sensibilisation pour la mise en œuvre des forêts communautaires au sein de l’ONG Action pour la Protection de la Nature et des Peuples Autochtones du Katanga (APRONAPAKAT). L’équipe d’experts dont-il est question donne quotidiennement des formations aux populations autochtones sur comment protéger leurs terres. Elle met en exergue les exploitations forestières qui mettent à mal la forêt claire. Dans les enseignements reçus, Moîse Kiwele recommande aux populations d’éviter les feux de brousse et l’exploitation forestière. Il recommande aux populations de privilégier le reboisement de la forêt claire, la gestion durable des forêts qui est un mode de gestion forestière principalement basé sur l’écologie. En plus du critère environnemental, l’équipe fixe également des objectifs sociaux et économiques à la gestion forestière. Pour cela, il recommande de laisser le temps à la forêt de se renouveler et de croître, de protéger l’équilibre de la forêt et de son écosystème, de maintenir et soutenir les produits développés par la forêt, préserver la biodiversité vivant dans les forêts , sauvegarder le bon état des sols et des eaux.

En République Démocratique du Congo précisément à KINANDU, chaque année la demande  de charbon de bois explose les records. Depuis le début de la décennie, le couvert forestier recule autour de la ville de Lubumbashi. La région est sous le coup d’une déforestation continue et sous une double pression de la demande de bois-énergie et charbon de bois avec une agriculture itinérante qui augmente.  La pression démographique de la région fait également pression sur les forêts. Une situation qui a augmenté le taux d’accès à l’électricité à plus de 10%.

En juin 2021, une agricultrice a perdu sa plantation de manioc ravagée par le feu de brousse. Le comble de malheur c’est que les victimes ne peuvent espérer une intervention des pompiers.

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