Dans son discours, EKUE a mis en lumière deux points fondamentaux. Il a d’abord insisté sur l’importance de l’innovation dans la mobilisation de financements. Face aux défis multiples auxquels l’Afrique fait face, il est impératif de revoir nos stratégies afin d’attirer des investissements plus substantiels et de promouvoir un développement durable.
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Le Président a ensuite souligné le rôle essentiel des banques de développement, comme la BOAD, en tant qu’agents de changement. Grâce à leur nature contracyclique, ces institutions sont des acteurs clés dans le financement mixte, qui se révèle être un outil fondamental pour atteindre les objectifs de durabilité. Conscientes de l’urgence des besoins financiers, la BOAD a lancé plusieurs initiatives innovantes :
- Première obligation durable en Afrique : Introduite en janvier 2021, cette initiative a été suivie par d’autres levées de fonds souveraines durables.
- Financement mixte dynamique : À travers des opérations de titrisation et des alliances stratégiques, la BOAD soutient des projets dans les secteurs de l’infrastructure et de l’énergie renouvelable, contribuant ainsi à la durabilité économique et environnementale de la région.
Par ailleurs, EKUE a mis en avant le Programme de Promotion des Investissements Privés dans les Énergies Solaires (PPIPS), qui, avec un investissement total de près de 165 milliards de FCFA, a pour objectif de transformer le secteur énergétique tout en répondant aux engagements climatiques.
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Le Président de la BOAD a affirmé que le financement pour un développement durable représente le nouvel impératif des banques multilatérales de développement. Pour la BOAD, ce processus est normal et le financement mixte en est indiscutablement la clé. Cette vision ouvre la voie vers un avenir plus durable pour l’Afrique.
