C’est un appel à la mobilisation urgente des financements que le Président de la Banque africaine de développement a lancé aux acteurs de l’environnement, lors d’une conférence. Il a déclaré que l’Afrique est en train d’étouffer et que les mesures doivent être efficientes malgré les faibles financements consacrés à cette situation. Seulement 30 milliards de dollars sont investis contre 2,5 mille milliards de dollars nécessaire d’ici 2030.
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Les deux décennies ont cumulé 1311 catastrophes liées à des conditions météorologiques extrêmes et au changement climatique ; entre 2020 et 2021, 99 inondations, 16 tempêtes, 14 sécheresses et 2 incendies de forêt ont été enregistrés. Ces inondations sont récurrentes principalement dans les pays de l’Afrique de l’Est à savoir le Soudan et le Kenya. Des conséquences directes sur les pertes en vies humaines et des problèmes de santé en raison de la propagation des maladies d’origine hydrique.
De plus, ces catastrophes ont fait diminuer la croissance du PIB entre 5 à 15% de 1986 en 2015. La désertification, les cyclones tropicaux, les stress thermiques et les déficits hydriques sont d’autres problèmes majeurs auquel fait face l’Afrique. Les travaux de l’Assemblée estiment que le continent pourrait perdre entre 2 et 12% de son PIB à l’horizon 2100.
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