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Le Cyclone Freddy pourrait remettre en cause les bases météorologiques

par AfriVe

Après plusieurs études menées sur les phénomènes météorologiques que sont les cyclones, les scientifiques pensent que Freddy est hyper dangereux parce qu’il a vécu plus de temps que ceux qui l’on précédé. Au mois de février dernier, il a frappé deux fois en Afrique australe et en Australie, une fréquence et une virulence face à laquelle un groupe d’experts international a décidé de se pencher pour savoir s’il est important de le classer dans la catégorie des phénomènes météorologiques extrêmes de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) de l’ONU comme plus long cyclone jamais enregistré.

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Selon Randall Cerveny, rapporteur de l’OMM pour les extrêmes météorologiques et climatiques, le verdict reposera sur une évaluation des phases durant lesquelles le cyclone Freddy est descendu sous les 34 nœuds (près de 63 km/h), avant de reprendre de la vitesse. La question centrale de cette étude sera de savoir si l’on compte le temps pendant lequel Freddy n’a pas atteint le stade de tempête tropicale.  

Les archives de l’OMM sur les phénomènes météorologiques extrêmes contiennent des données sur une multitude de phénomènes, dont les températures, la vitesse du vent et les éclairs. En cas de possible record, Randall Cerveny réunit en ligne environ 10 à 20 experts pour examiner les données. Pour Freddy, il a notamment fait appel aux scientifiques du Centre national des ouragans aux États-Unis, à des experts en surveillance des ouragans par imagerie satellite et à des météorologues spécialistes de l’océan Indien, y compris de Météo-France.  Ces scientifiques sont les meilleurs parmi les meilleurs.

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Le cyclone Freddy qui a été nommé le 6 février par le service météorologique australien, et s’est dissipé aux alentours de la mi-mars a fait plus de 400 morts en Afrique Australe.

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