Les experts présents ont souligné l’urgence d’adopter une approche multisectorielle dans la lutte contre les maladies vectorielles, hydriques et zoonotiques, toutes intimement liées aux changements climatiques.
Intitulée “Actions sanitaires et communautaires face aux crises climatiques et environnementales”, la rencontre a rassemblé des chercheurs, des décideurs politiques et des acteurs de la santé publique. L’objectif principal était de discuter des impacts croissants des changements climatiques sur la santé, en particulier dans les régions les plus vulnérables d’Afrique.
Les maladies vectorielles, telles que le paludisme et la dengue, ainsi que celles d’origine hydrique, comme le choléra, sont en pleine expansion, exacerbées par des phénomènes climatiques extrêmes tels que les sécheresses et les inondations. Les zoonoses, maladies transmissibles de l’animal à l’homme, font également partie des préoccupations majeures des experts, qui relèvent que le changement climatique modifie les habitats naturels et les comportements des animaux, augmentant ainsi le risque de transmission.
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Le Dr. Aissatou Diallo, épidémiologiste et l’une des intervenantes phares du forum, a déclaré : “On ne peut séparer le climat de la santé. Les défis environnementaux que nous rencontrons aujourd’hui sont directement liés à la santé de nos populations. Nous devons agir de manière concertée et intégrée pour répondre à ces crises.”
Les participants ont convenu qu’une réponse efficace nécessite la collaboration de divers secteurs, y compris la santé, l’agriculture, l’environnement et l’éducation. Cette approche intégrée permettrait de mieux anticiper et gérer les crises sanitaires tout en renforçant la résilience des communautés face aux changements climatiques.
Le forum a également mis en lumière des exemples de bonnes pratiques et d’initiatives réussies menées dans plusieurs pays africains. Les échanges ont permis d’identifier des stratégies innovantes pour améliorer la surveillance épidémiologique, renforcer les systèmes de santé et sensibiliser les populations aux risques associés aux maladies liées au climat.
Alors que le continent africain continue de faire face à des défis environnementaux croissants, les experts présents au forum ont exprimé l’espoir que les résultats de cette rencontre inciteront les gouvernements à adopter des politiques et des programmes qui intègrent la santé et l’environnement.
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En conclusion, le Forum Galien Afrique de cette année a été un espace de réflexion et d’engagement pour une action collective face aux crises climatiques et environnementales. Les recommandations issues de cette rencontre visent à renforcer les capacités des systèmes de santé et à garantir un avenir plus sain pour tous les Africains.