Vendredi dernier, le ministre de l’Environnement et du Développement durable Jean-Luc Assi, a signé un protocole d’accord avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture pour la pérennisation de la culture du cacao dans le pays. Le FAO agit dans cet accord en qualité d’« agence accréditée » auprès du Fonds vert pour le climat dans le projet promire.
Dans le monde entier, la Côte d’Ivoire se positionne comme le plus grand producteur de cacao du monde. Pour pérenniser cette culture, le gouvernement va recevoir de la part l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture 5 milliards FCFA. Ce financement s’inscrit dans le cadre de la composante 1 du projet « Promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions de carbone dans le pays.
Selon le ministre de l’Environnement et du Développement durable Jean-Luc Assi, l’aide financière que la Côte d’Ivoire va recevoir va permettre de finaliser et d’opérationnaliser la Norme d’excellence environnementale REDD+ et de déployer le projet dans trois régions du pays. « Le partenariat dynamique entre la FAO et l’État ivoirien va favoriser l’innovation pour une agriculture durable, la restauration des paysages forestiers et l’agroforesterie. », explique M. Assi. Samy Gaiji, le représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, a souligné que ce projet est le premier financé par le Fonds vert climat dans ce pays et qu’il représente une réponse concrète aux critiques contre la déforestation. « C’est un grand pas pour assurer la transition écologique de la Côte d’Ivoire. À terme, les capacités du Secrétariat exécutif permanent de la REDD+, cheville ouvrière de la mise en oeuvre dudit mécanisme, doivent être renforcées à travers l’achèvement de son architecture nationale », a déclaré M. Gaiji.
Le projet Promire qui va permettre à la culture du cacao de retrouver ses lettres de noblesse est mis sur pied pour une durée de 5 ans et 34 forêts vont ainsi bénéficier de cet accompagnement.
