La Banque mondiale, par le biais de l’IDA, a récemment annoncé un financement global de 375 millions de dollars pour la phase 2 du projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS 2), qui inclut le Burkina Faso ainsi que cinq autres pays de la région. Ce programme a pour objectif principal de soutenir les petits producteurs et d’améliorer la sécurité alimentaire dans un contexte de crise.
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Le Burkina Faso a ratifié un accord de crédit de 50 millions de dollars signé en juillet 2024, destiné à financer des initiatives cruciales pour les producteurs vulnérables. Selon le compte-rendu du Conseil des ministres en date du 25 septembre 2024, ce financement permettra non seulement de fournir une assistance alimentaire, mais aussi de renforcer les capacités de production dans plusieurs régions du pays. Une partie des fonds sera allouée à l’acquisition de 54 000 tonnes d’engrais, dont 36 000 tonnes de NPK et 18 000 tonnes d’urée, pour améliorer l’accès aux intrants agricoles.
Le projet PRAPS, soutenu par la Banque mondiale, a pour mission de préserver les systèmes pastoraux qui sustiennent plus de 20 millions de personnes dans les pays concernés, y compris le Burkina Faso. Selon la Banque mondiale, l’initiative vise à améliorer la gestion des ressources naturelles, la santé animale, et à apaiser les conflits tout en facilitant l’accès aux marchés et en renforçant la réponse aux crises.
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En renforçant la durabilité des moyens de subsistance des éleveurs et agriculteurs, cette phase du projet pourrait aider le Burkina Faso à mieux faire face aux crises alimentaires récurrentes. D’après un rapport de la Société allemande pour la coopération internationale (GIZ), l’agriculture représente 30 % du PIB du pays et emploie plus de 80 % de la population active, tandis que l’élevage contribue à hauteur de 18 % au PIB. De plus, le secteur agro-sylvo-pastoral constitue 44,7 % des revenus des ménages, soulignant l’importance vitale de ce secteur pour la stabilité économique nationale.