Il s’agit du premier projet financé par l’Union européenne initié et piloté par des institutions africaines pour transformer les systèmes alimentaires urbains africains.
Le Sommet des Nations-Unies qui s’est tenu, à Rome du 24 au 26 juillet, visait à faire le bilan des efforts et initiatives poursuivis depuis le premier sommet organisé par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en septembre 2021.
lire aussi : Côte d’Ivoire : Standard Chartered facilite un financement durable de 533 millions d’euros
Les différents pays et organisations conviées à l’événement ont mis en évidence plusieurs facteurs tels que la croissance démographique, l’urbanisation, l’évolution des modes de consommation et le changement climatique qui remettent en question la capacité des systèmes agroalimentaires de fournir des aliments nutritifs et des moyens de subsistance durables à toutes les populations.
En effet, la transition urbaine en Afrique a généré des besoins de consommation de plus en plus concentrés, exerçant une pression sur les ressources en eau et en terre, avec des conséquences majeures pour la biodiversité et les services écosystémiques. Les intervenants à cet événement dénoncent également la présence importante de produits chimiques nocifs pour la production et l’augmentation de la consommation d’aliments emballés entraînant une hausse des déchets alimentaires et des empreintes énergétiques et d’émissions.
la rédaction vous propose : Développement durable : Le Maroc veut montrer l’exemple
Le Cap en Afrique du Sud, Kisumu au Kenya, Mbale en Ouganda, Ouagadougou au Burkina Faso et Tunis en Tunisie sont les cinq villes pilotes qui ont été sélectionnés pour le projet. Durant les quatre ans à venir, les gouvernements locaux, les équipes scientifiques et les associations du secteur vont expérimenter des innovations au sein de leur environnement alimentaire urbain afin de favoriser l’accès à des produits alimentaires sains et nutritifs à leur population.