L’Allemagne, respectant son engagement en faveur du climat, multiplie les initiatives pour accélérer la transition énergétique sur le continent africain. Lors des dernières rencontres de coopération économique et climatique, Berlin a confirmé un soutien accru aux projets d’énergies renouvelables, en particulier dans les domaines du solaire, de l’éolien et de l’hydrogène vert. Ces investissements s’inscrivent dans le cadre du Partenariat Afrique-Allemagne pour une énergie propre et durable. L’objectif est, d’une part, d’accompagner les pays africains dans leur lutte contre la dépendance aux énergies fossiles, et, d’autre part, de créer des opportunités de développement inclusif, notamment en matière d’accès à l’électricité, d’emplois verts et de transfert de technologies.
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Plusieurs pays, dont le Maroc, le Kenya, le Sénégal et la Namibie, figurent parmi les premiers bénéficiaires de ces programmes. En Namibie, par exemple, un vaste projet d’hydrogène vert, soutenu par des entreprises allemandes et cofinancé par la Banque allemande de développement (KfW), viserait à produire une énergie décarbonée destinée aussi bien au marché local qu’à l’exportation.
Le gouvernement allemand insiste sur la nécessité d’impliquer les communautés locales et les jeunes dans ces projets. Des programmes de formation et de renforcement des capacités sont ainsi prévus pour favoriser l’appropriation des technologies et garantir des retombées socio-économiques durables.
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L’Allemagne veut, à travers cette action, démontrer que la transition énergétique peut aussi être un levier pour pallier les effets du changement climatique et promouvoir la cohésion à l’international. À travers ces investissements, elle ambitionne de bâtir un pont vert entre les deux continents, fondé sur des valeurs communes. Ces initiatives, au-delà de leur impact environnemental, ouvrent la voie à un développement plus équitable, porté par des solutions africaines et des collaborations internationales — un pas de plus vers une transition énergétique partagée.
