Ce programme s’inscrit dans le cadre du plan national de transports, qui vise à diminuer drastiquement les émissions de gaz à effet de serre du secteur routier. Avec un parc automobile en constante augmentation et une forte densité de population, le Nigeria fait face à des défis majeurs en matière de pollution atmosphérique.
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Ainsi, le gouvernement a déjà déployé une première flotte de 30 bus fonctionnant au GNC, inaugurée par le président Bola Tinubu. Ce n’est qu’un début, puisque le gouvernement a annoncé vouloir convertir 1 million de véhicules au GNC d’ici 2027, tout en construisant de nouvelles stations de recharge et centres de conversion.
Ce plan ambitieux s’appuie sur les importantes réserves de gaz naturel du pays, et s’aligne sur les politiques nationales de durabilité dans les transports. En parallèle, le Nigeria encourage également la migration de son parc automobile vers l’électrique, afin de diversifier ses solutions pour réduire l’empreinte carbone du secteur.
Ces initiatives devraient permettre de réduire les coûts de transport pour les ménages, la suppression de la subvention sur les carburants ayant alourdi la facture. Selon les données gouvernementales, les véhicules commerciaux représentent près de 80% de la demande nationale d’essence, ce qui représente un gouffre financier mensuel de plusieurs milliards de nairas.
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En adoptant une approche multimodale, misant à la fois sur le GNC et l’électrification, le Nigeria s’engage résolument dans la transition écologique de son secteur des transports. Un changement de paradigme indispensable pour relever les défis environnementaux et économiques auxquels le pays est confronté.