La Banque africaine de développement (BAD) a récemment annoncé le lancement du Fonds fiduciaire pour l’élimination de la faim chez les enfants d’âge scolaire (Fonds ESAH), une initiative majeure visant à combattre la malnutrition et à garantir un accès à des repas nutritifs pour les enfants scolarisés en Afrique. Ce fonds, soutenu par le Fonds africain de développement et la Fondation du Fonds d’investissement pour l’enfance (CIFF), a déjà reçu un financement initial de 50 millions de dollars de la CIFF. Doté d’un budget initial de 50 millions de dollars, ce fonds vise à consolider les programmes d’alimentation scolaire existants et à en développer de nouveaux pour assurer un accès élargi à des repas équilibrés pour les enfants en âge scolaire.
La malnutrition et la faim en milieu scolaire représentent des défis significatifs en Afrique, affectant directement l’apprentissage et le développement des jeunes. En offrant des repas nutritifs, ce fonds ambitionne d’améliorer la santé, la concentration et les performances scolaires des élèves, tout en soutenant les chaînes d’approvisionnement locales à travers l’implication des petites et moyennes entreprises du secteur agroalimentaire.
Le Fonds ESAH repose sur plusieurs stratégies clés : soutenir et renforcer les initiatives d’alimentation scolaire déjà en place, mettre en œuvre des projets dans les régions les plus touchées par la malnutrition, encourager la participation des PME locales pour assurer une distribution alimentaire durable, et collaborer avec les gouvernements pour intégrer durablement l’alimentation scolaire dans leurs stratégies éducatives et sanitaires. La BAD, en partenariat avec le Fonds africain de développement, se chargera de la mise en œuvre de ce fonds, en coordonnant les contributions financières et techniques nécessaires à son succès.
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Le lancement du Fonds ESAH représente un engagement fort de la CIFF, qui a promis un financement initial de 50 millions de dollars. En septembre 2024, une lettre d’intention a été signée entre la BAD et la CIFF, en présence de Sa Majesté le roi Letsie III du Lesotho, champion de la nutrition au sein de l’Union africaine. Ce partenariat pourrait voir la CIFF doubler sa contribution à 100 millions de dollars si d’autres financements sont mobilisés.
En plus du soutien financier, la CIFF s’engage à rassembler d’autres acteurs et investisseurs potentiels pour renforcer la portée du projet. Cela permettra d’élargir l’impact des programmes et d’accélérer la mise en place de solutions durables contre la faim scolaire.
Le Fonds ESAH est conçu pour produire des résultats concrets et mesurables, tels que la réduction de la malnutrition par la fourniture de repas nutritifs, l’amélioration des performances scolaires grâce à une alimentation équilibrée, et le soutien à l’économie locale en renforçant les chaînes d’approvisionnement alimentaires. Dr Beth Dunford, vice-présidente du Groupe de la BAD en charge de l’Agriculture, du Développement humain et social, a précisé que la mise en œuvre du Fonds ESAH s’étalera sur cinq ans afin d’assurer un suivi efficace et de mesurer l’impact du programme.
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Le lancement du Fonds ESAH marque une avancée significative dans la lutte contre la faim chez les enfants scolarisés en Afrique. Grâce à une approche intégrée combinant financements innovants, soutien aux producteurs locaux et renforcement des politiques publiques, cette initiative vise à garantir un avenir plus sain et plus prometteur pour les jeunes générations africaines. L’engagement de la BAD et de la CIFF, ainsi que la mobilisation d’autres partenaires, ouvre la voie à des solutions durables pour éradiquer la malnutrition et favoriser le développement humain sur le continent.
