L’analyse approfondie d’échantillons prélevés dans l’eau et la faune aquatique a révélé que les niveaux d’uranium et de thorium dépassent de quatre fois les moyennes globales, tandis que le rayonnement gamma ambiant excède presque deux fois les seuils de sécurité établis internationalement.
La présence de différents composés chimiques toxiques tels que le plomb, le benzène, le toluène, l’éthylbenzène et le xylène, souvent liés aux activités pétrolières et gazières, telles que les déversements accidentels et la combustion de gaz, accentue cette situation préoccupante. Ces substances nocives ne se limitent pas à polluer les eaux du delta, mais s’infiltrent également dans les tissus des poissons, une source alimentaire vitale pour les communautés locales.
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Face à cette crise environnementale, des chercheurs appellent à une intervention rapide et décisive des autorités nigérianes. Ils recommandent des mesures de décontamination et de prévention pour protéger l’écosystème fragile du delta et prévenir d’éventuelles conséquences sur la santé publique. En outre, ils soulignent l’importance d’informer les populations riveraines des dangers liés à la consommation d’eau et de poissons potentiellement contaminés, afin de prévenir les risques pour la santé humaine.
Cette révélation révèle les défis environnementaux que la région affronte et met en évidence la nécessité urgente d’agir ensemble pour protéger la biodiversité et assurer un futur sain aux générations futures. Les implications de cette étude pourraient déclencher une réévaluation des pratiques industrielles dans la région et inciter à une réglementation plus stricte pour protéger l’environnement contre de telles menaces. La communauté internationale observe attentivement, espérant que cette situation sera un catalyseur pour le changement et la réforme environnementale en Afrique de l’Ouest et au-delà.
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Un suivi sanitaire et environnemental à long terme serait également essentiel pour suivre l’évolution de la situation et s’assurer de la sécurité des populations et des écosystèmes. Une mobilisation de la communauté internationale pourrait également être nécessaire pour soutenir les efforts de réhabilitation de cette région vitale pour le Nigeria.