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La Chine, pilier du financement public des énergies renouvelables en Afrique

Depuis le début des années 2000, la Chine s'est imposée comme le principal bailleur de fonds public pour le développement des énergies renouvelables en Afrique subsaharienne. Cette tendance s'est accentuée au cours de la dernière décennie, représentant plus de la moitié de tous les engagements financiers dans ce domaine d'apres l'IRENA.

par Habib Tizi

Selon les données de l’Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA), les institutions financières publiques ont engagé près de 60 milliards de dollars dans les énergies renouvelables, y compris les grandes centrales hydroélectriques, en Afrique subsaharienne entre 2000 et 2021. Plus de 80 % de ces investissements ont été réalisés au cours de la période 2010-2021.

L’hydroélectricité arrive en tête, représentant 55 % du total des engagements (23,5 milliards de dollars), suivie par l’énergie solaire (19 % et 7 milliards de dollars), l’énergie géothermique (6 % et 2,4 milliards de dollars) et l’énergie éolienne (5,6 % et 2,3 milliards de dollars).

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Dans ce contexte, la Chine se démarque comme le principal bailleur de fonds public, avec 54 % du total des engagements. Viennent ensuite l’Association internationale de développement (6,6 %), les États-Unis (5 %) et la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (5 %). Ces investissements ne se limitent pas aux actifs énergétiques, mais incluent également des études de faisabilité, de l’assistance technique et des formations. La majorité des fonds ont été fournis sous forme de dettes et de subventions par des donateurs bilatéraux et des institutions financières de développement.

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L’Afrique de l’Ouest a pour sa part, reçu 17,5 milliards de dollars d’engagements publics entre 2010 et 2021. L’hydroélectricité a absorbé 70 % de ces fonds, suivie de l’énergie solaire (18 %) et de l’énergie éolienne. Selon l’IRENA, près des deux tiers de ces financements ont été mobilisés depuis 2017, en raison de l’augmentation des investissements publics dans les énergies renouvelables au Ghana, en Guinée et au Nigéria.

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