Le Cameroun mise sur le développement de son secteur minier pour dynamiser son économie. Lors de la Convention internationale des mines et exposition du Cameroun (Cimec) qui s’est tenue du 22 au 24 mai 2024, les autorités ont dévoilé 15 projets miniers majeurs, certains étant déjà en phase de production.
Ces projets couvrent l’exploitation de divers minerais tels que le fer, l’or, la bauxite, le cobalt, le nickel et le manganèse. Selon Victor Aristide Mimbang, directeur des mines au ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique (Minmidt), les premières productions commerciales sont attendues dès 2025.
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Parmi les grands projets phares figurent l’exploitation du gisement de fer de Lobé-Kribi (632 millions de tonnes à 33% de teneur), celui d’Akom II (632 millions de tonnes à 33%) et celui de Mbalam (805,7 millions de tonnes à 57,3%). Le projet de la petite mine d’or de Colomine est également en cours de production.
Le projet d’exploitation de la bauxite de Minim-Martap recèle quant à lui des réserves estimées à 1 milliard de tonnes, avec une teneur en alumine de 51,6%. À court terme, d’autres projets verront également le jour, comme ceux de l’or de Bibémi (305 000 onces) et de Mborguéné, ainsi que celui du fer de Ngovayang (111,42 millions de tonnes).
Concernant le projet de cobalt-nickel-manganèse de Nkamouna, son redémarrage est attendu avec l’arrivée du nouveau partenaire Tronic, qui dispose des capacités techniques et financières nécessaires pour le relancer.
Au total, ces 15 projets miniers majeurs devraient contribuer de manière significative à la croissance économique du Cameroun et à son indépendance dans certains secteurs stratégiques. Ils s’inscrivent dans la volonté du gouvernement de valoriser les ressources naturelles du pays et de réduire sa dépendance aux importations.
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Cet engagement du Cameroun dans le développement du secteur minier s’inscrit dans un contexte de forte demande mondiale en matières premières, notamment pour la transition énergétique. Le pays, qui dispose d’un important potentiel minier encore largement inexploité, entend bien tirer parti de cette opportunité pour diversifier son économie et accroître ses revenus.
Avec ces nouveaux projets, le Cameroun espère attirer de nouveaux investissements étrangers et créer des milliers d’emplois directs et indirects dans les régions minières. Les autorités ont également annoncé des efforts pour améliorer la gouvernance du secteur et impliquer davantage les communautés locales.
