Organisé par le Sous-conseil de l’industrie chimique du Conseil chinois pour la promotion du commerce international (CCPIT CHEM), en collaboration avec l’Office kényan des pesticides (PCPB) et l’Université Egerton, l’événement accueille une trentaine d’exposants. La majorité d’entre eux sont des entreprises chinoises venues présenter leurs dernières innovations dans le domaine des intrants agricoles, des équipements de pointe et des solutions intégrées pour améliorer les rendements.
Pour Jalen Fan, directeur adjoint de la Division 1 du CCPIT CHEM, cette rencontre symbolise une coopération Sud-Sud en pleine maturation : « La collaboration agricole entre la Chine et l’Afrique est aujourd’hui un modèle. Ce sommet est une passerelle vers l’introduction de produits agrochimiques de haute qualité, mais aussi de biopesticides, d’engrais spécialisés et de technologies durables adaptées aux réalités africaines. »
La Chine, forte de son expertise en matière de protection des cultures, a multiplié ces dernières années les initiatives en Afrique pour appuyer les agriculteurs dans leur transition vers une agriculture plus résiliente, productive et respectueuse de l’environnement. Les produits proposés se veulent efficaces, faiblement toxiques et adaptés aux défis climatiques locaux.
Au cœur des échanges figure la volonté commune d’accroître la productivité agricole africaine, tout en assurant la durabilité des pratiques. Des partenariats universitaires, des transferts de technologies et des formations sont également en discussion, dans le but de renforcer les capacités locales à tous les niveaux de la chaîne de valeur agricole.
Alors que le continent africain fait face à une pression croissante sur ses systèmes alimentaires en raison de la croissance démographique, des chocs climatiques et des tensions géopolitiques, ce sommet apparaît comme un moment stratégique pour repenser les alliances en matière de sécurité alimentaire.
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