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L’Afrique du Sud mise sur l’hydrogene vert en 2025

Le 17 février, l'Afrique du Sud s'apprête à dévoiler une directive sur l'hydrogène vert, marquant une étape significative dans sa transition énergétique. Dans un contexte mondial où la lutte contre le changement climatique est primordiale, l'hydrogène vert se positionne comme une solution d'avenir. Plusieurs pays africains, dont l'Afrique du Sud, cherchent à s'imposer sur ce marché émergent.

by Habib Tizi

Le ministre des Forêts, des Pêches et de l’Environnement, Dion George, a annoncé cette initiative le 12 février, sans toutefois fournir de précisions sur les éléments clés de la directive. Néanmoins, il a souligné que cette mesure vise à simplifier le processus d’approbation des projets liés à l’hydrogène vert. L’objectif est de stimuler la croissance économique tout en minimisant les impacts environnementaux et en favorisant la création d’emplois.

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Cette directive s’inscrit dans une stratégie plus large pour positionner l’Afrique du Sud comme un leader dans le développement de l’hydrogène vert. En 2021, le pays avait déjà adopté la « Hydrogen Society Roadmap », une feuille de route visant à établir une économie fondée sur l’hydrogène et ses dérivés, comme l’ammoniac, tout en développant un marché d’exportation.

Depuis l’adoption de cette feuille de route, plusieurs projets ont vu le jour, tels que le projet Baogoebaai de Sasol et un projet d’ammoniac vert de 5,7 milliards de dollars annoncé par Hive Energy. Cependant, il est important de noter que l’adoption de cette directive ne garantit pas nécessairement le développement local du secteur de l’hydrogène.

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Malgré l’essor de l’hydrogène vert, l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) souligne que de nombreux projets peinent à atteindre la décision d’investissement finale (DFI). Les incertitudes liées à la demande, à la réglementation et les obstacles financiers sont des défis majeurs identifiés dans le rapport « Global Hydrogen Review 2024 ». L’Afrique du Sud n’est pas seule dans cette quête. D’autres pays africains, tels que la Mauritanie, la Namibie, l’Égypte et le Maroc, montrent également un intérêt marqué pour le développement de l’hydrogène vert, témoignant d’une dynamique régionale en faveur de solutions énergétiques durables.

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