Le CEPREC a pour mission de stimuler l’innovation dans le domaine des énergies renouvelables, en transformant des matériaux souvent considérés comme des déchets en ressources énergétiques viables. Ce modèle innovant répond aux défis énergétiques de l’Afrique subsaharienne, où près de 600 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité.
Avant son lancement, le CEPREC avait déjà établi des partenariats dans six pays africains, à savoir le Nigeria, l’Afrique du Sud, la Sierra Leone, la Namibie, le Kenya et le Rwanda. Il a collaboré avec des chercheurs, des industriels et des décideurs pour développer des solutions adaptées aux besoins locaux. L’objectif est de promouvoir des micro-réseaux circulaires capables de convertir les déchets en ressources, tout en renforçant les capacités locales à travers la formation et la recherche appliquée.
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Le professeur Muyiwa Oyinlola, directeur du CEPREC et professeur d’innovation pour le développement durable à l’Université de Montfort, a déclaré : « Le CEPREC a été conçu pour changer notre perception des déchets en les transformant en opportunités, responsabilisant ainsi les communautés locales et stimulant la transformation économique. Cette initiative marque un tournant pour l’Afrique et servira de modèle pour des solutions énergétiques durables sur le continent. »
En plus de son objectif de transformer la gestion des déchets, le CEPREC s’attaque à la crise énergétique persistante en Afrique subsaharienne. Selon l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE), la région doit adopter des solutions durables et accessibles, telles que les énergies renouvelables, pour faire face à cette crise. Les modèles d’économie circulaire, qui maximisent la valorisation des déchets et des ressources locales, sont particulièrement prometteurs pour cette transition énergétique.
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Avec une approche intégrée et multisectorielle, le CEPREC pourrait devenir un modèle pour d’autres initiatives en Afrique, tout en jouant un rôle clé dans la création de solutions énergétiques durables adaptées aux défis spécifiques du continent. Son impact potentiel va au-delà du secteur énergétique, car il pourrait également favoriser la croissance économique et renforcer la résilience des communautés africaines face aux défis climatiques et environnementaux.
