Nommée « Couloir vert Kivu-Kinshasa » ou « Réserve du fleuve Congo », cette vaste aire protégée s’étendra sur plus de 2 400 kilomètres, établissant un lien entre le Parc national des Virunga et la capitale, Kinshasa. Le président Félix Tshisekedi, à l’origine de cette initiative, a souligné l’importance de protéger les forêts tropicales primaires de la RDC, qui abritent une biodiversité unique, incluant des espèces emblématiques comme le gorille de montagne et l’okapi. En s’engageant dans cette voie, la RDC vise non seulement à préserver son écosystème, mais aussi à jouer un rôle actif dans la lutte contre le changement climatique.
« Ce projet a le potentiel d’améliorer la vie de plus de 31 millions de Congolais, tout en protégeant près de 108 000 kilomètres carrés de forêts intactes et en générant plus de 500 000 emplois », a déclaré le président Tshisekedi. Ce projet représente ainsi une occasion en or pour le développement économique et social du pays, au-delà de la simple conservation de la nature.
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En se lançant dans cette aventure, la RDC réaffirme son engagement envers l’Accord de Paris, tout en reconnaissant le rôle essentiel du Bassin du Congo dans la régulation du climat mondial. En protégeant ces forêts, la RDC contribue à atténuer les effets du réchauffement climatique et à soutenir les communautés les plus vulnérables.
Cette initiative a reçu des échos positifs au niveau international. John Kerry, ancien secrétaire d’État américain, a qualifié ce projet d’« essentiel » pour la sauvegarde du Bassin du Congo et la lutte contre les défis climatiques actuels.
Avec cette annonce, la RDC ouvre un nouveau chapitre dans la conservation de la biodiversité, espérant inspirer d’autres nations à prendre des mesures similaires pour la protection de notre environnement.