L’Afrique est le continent qui compte le plus grand nombre de terres arables dans le monde. Soit 65% de terres cultivables non cultivées et 30% des ressources minérales du monde. Malgré ce vaste potentiel de ressources minérales, l’Afrique ne représente que 3% du PIB mondial. Ce grand écart s’explique par le fait que les données disponibles ne sont pas fiables. C’est là l’une des raisons qui freinent le développement du continent depuis plusieurs décennies, entravant ainsi les décisions commerciales, les investissements. Cette situation des données non actualisées a également un grand impact dans la prise de décisions sur les changements climatiques en Afrique.
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Au cours de son premier semestre de fonctionnement, l’entreprise a mis sur pied une plateforme d’agrégation et d’analyse de données qui se charge de collecter, d’unifier et de traiter les données satellitaires, météorologiques et d’autres types de données. La plateforme donne accès à de précieuses analyses de données environnementales sur la sécheresse, les inondations, la qualité des sols et les récoltes. Ces données peuvent être traitées de manière à prévoir en quelques secondes les rendements des récoltes de millions de petits fermiers, ainsi que pour mesurer l’impact des catastrophes naturelles dans la région.
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Amini a été fondée pour remédier au déficit des données en Afrique, faciliter les investissements, promouvoir la résilience climatique et accélérer les opportunités de développement économique dans la région. Les premiers clients d’Amini ont été les assureurs agricoles, conscients de l’intérêt que présentent les données granulaires, vérifiables et exploitables de la plateforme pour améliorer la résilience des agriculteurs grâce à une couverture d’assurance agricole paramétrique (ou assurance indicielle).
