Un rapport publié le 6 mars par le ministère congolais des Mines indique que les exportations de cuivre de la RDC ont enregistré une hausse d’environ 13 % par rapport à l’année précédente. Ce chiffre marque la première fois dans l’histoire minière du pays qu’il dépasse les 3 millions de tonnes. Les grandes mines, comme celles exploitées par la société chinoise CMOC à Tenke Fungurume et Kisanfu, ont joué un rôle crucial dans cette réussite, enregistrant une production totale de 650 161 tonnes, soit une augmentation de 55 % en glissement annuel. Par ailleurs, Ivanhoe Mines, qui gère la plus grande mine de cuivre du pays, Kamoa-Kakula, a produit 437 061 tonnes, représentant une hausse de 12 %.
Les prévisions pour 2025 restent optimistes. Selon Commodity Insights, la demande mondiale de cuivre devrait augmenter de 3,7 %, tandis que la production congolaise pourrait progresser de 8 %, selon le cabinet britannique CRU Group. La RDC a ainsi ravi sa place de deuxième producteur mondial de cuivre au Pérou, qui a enregistré une production de 2,73 millions de tonnes, en baisse de 0,7 %.
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Cependant, cette progression n’est pas sans défis. Les autorités signalent que la production de Kamoa-Kakula est souvent vendue à des prix inférieurs à ceux du marché, ce qui prive l’État d’importantes recettes minières. De plus, la RDC doit surveiller le ralentissement économique en Chine, premier acheteur de son cuivre, où les importations du métal rouge ont chuté de 7,2 % au cours des deux premiers mois de 2025.
Ainsi, bien que la RDC ait atteint un jalon impressionnant dans son secteur minier, des efforts doivent être faits pour optimiser les bénéfices économiques de cette réussite et assurer une croissance durable dans les années à venir.
