Ce projet ambitieux, annoncé lors du Conseil des ministres du 9 mars 2025 par le président Abdelmadjid Tebboune, marque une étape significative dans le développement des infrastructures de transport du pays.
Les nouveaux tronçons, comprenant les lignes Laghouat – Tamanrasset et El Meniaa – Timimoun – Adrar, s’inscrivent dans le cadre de la « Pénétrante Centre ». Ces lignes totalisent 2039 km et permettront une circulation à une vitesse de 220 km/h, comme précisé par l’Agence nationale des investissements ferroviaires (ANESRIF). Ce projet vise à améliorer la connectivité entre le Nord et le Sud de l’Algérie, desservant dix villes qui abritent plus de 7 millions d’habitants, soit environ 18% de la population totale du pays.
En plus de faciliter les déplacements internes, ces lignes auront une vocation régionale, visant à renforcer l’interconnexion avec les pays voisins comme le Mali et le Niger. Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large, où le gouvernement algérien prévoit d’investir près de 432,64 milliards de dinars dans le secteur ferroviaire. L’objectif est de créer un maillage ferroviaire qui réduira la pression sur les routes, tout en facilitant le transport des productions agricoles, industrielles et minières.
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Parmi les projets emblématiques, la ligne Tindouf-Bechar se distingue par son rôle dans le transport du minerai de fer du gisement de Gara Djebilet vers les complexes sidérurgiques du Nord. Le réseau ferroviaire national a connu une expansion notable ces dernières années, avec plus de 3000 km de voies construites entre 2000 et 2023.
Des études de faisabilité pour de nouvelles lignes, totalisant 5650 km, sont également en cours, dont 4225 km nécessitant une électrification. Ces initiatives témoignent de l’ambition d’un pays en pleine transformation, désireux de moderniser ses infrastructures pour soutenir un développement économique durable.
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En conclusion, l’Algérie se positionne comme un acteur clé dans le domaine du transport ferroviaire en Afrique, avec des projets qui promettent d’améliorer non seulement la mobilité interne, mais aussi les échanges régionaux. L’avenir du réseau ferroviaire algérien s’annonce prometteur, avec des investissements qui devraient contribuer à une croissance économique significative.
