Ces consultations se tiendront jusqu’au 7 septembre 2024, incluant également les villes de Lolodorf, Bipindi et Kribi, offrant ainsi aux habitants locaux l’opportunité de se prononcer sur les implications socio-environnementales du projet minier, en se basant sur l’étude réalisée par Camina.
Si l’étude est validée par les populations riveraines, Camina recevra un certificat de conformité environnementale. Ce certificat sera essentiel pour compléter sa demande de permis d’exploitation, en vue de solliciter la signature d’une convention minière avec le ministère des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique, pour l’obtention d’un permis d’exploitation par décret présidentiel.
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Cependant, il est remarquable que cette accélération du processus survient juste avant l’expiration des permis de recherche accordés à Jindal par les autorités camerounaises. Ces trois licences, couvrant 938 km², ont été prolongées pour la dernière fois en 2022 pour une durée de 2 ans et arriveront à expiration le 22 septembre 2024, selon les informations du ministère des Mines en début d’année 2024. À ce jour, il n’est pas confirmé si ces permis de recherche, avec seulement 20 jours de validité restants, ont été renouvelés.
En 2014, Jindal Steel Power a acquis le projet de fer de Ngovayang pour 17 millions de dollars, reprenant les actifs détenus auparavant par la société australienne Legend Mining. Cette acquisition a suivi une tentative infructueuse de Jindal pour obtenir les actifs du gisement de fer de Nkout, près de Djoum, également dans la région du Sud.
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Les réserves minérales du gisement de Ngovayang sont estimées à 800 millions de tonnes, avec des réserves de fer de 300 millions de tonnes et une teneur moyenne de 35%. Selon le rapport de la quatrième édition de la Convention internationale des mines et exposition du Cameroun, qui s’est tenue en mai 2024 à Yaoundé, les travaux de recherche ont révélé des ressources de 111,42 millions de tonnes de minerai de fer, sujet à un processus d’enrichissement.
En termes d’impact économique, le projet minier devrait créer environ 2 000 emplois directs pendant la phase de construction, 1 000 emplois directs lors des opérations, et jusqu’à 20 000 emplois indirects dans la chaîne de valeur associée, selon les estimations du ministère des Mines.
