L’année dernière et précisément au mois de juin, le ministre de l’Energie et des Infrastructures, Souhail ben Mohammed Al-Mazrouei, déclarait que « La production de pétrole des Emirats est à un niveau proche de la capacité maximale prévue dans le cadre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Soit 3.168 millions de barils par jour » Les Émirats Arabes Unis sont de fait dans le top dix premiers pays producteurs de pétrole dans le monde.
Le gaz, le pétrole et le charbon sont tous des combustibles fossiles. Ils sont selon les experts environnementaux, les principaux responsables du changement climatique. Au cours de leur processus de production ou lorsqu’ils sont brûlés pour produire de l’énergie, ils libèrent des gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone qui réchauffent la planète.
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Et pourtant, la COP28 se donne pour mission d’accélérer le passage à des sources d’énergie propres, afin de « réduire » les émissions de gaz à effet de serre avant 2030, de transférer les fonds destinés à l’action climatique des pays riches vers les pays pauvres et travailler sur un nouvel accord pour les pays en développement. Il sera également question de mettre l’accent sur la nature et les populations. Pour diriger ces concertations, Ils ont nommé le directeur général de la compagnie pétrolière publique, Sultan Al Jaber qui prévoit d’augmenter sa capacité de production.
Au regard des forces en présence, le groupe de campagne 350.org déclarait que le Sultan Al Jaber comme président des négociations pendant la COP28 « C’est l’équivalent de nommer le PDG d’un cigarettier pour superviser une conférence sur les traitements contre le cancer ».
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Face à ces propos, le Sultan Al Jaber affirme qu’il est le meilleur profil pour inciter l’industrie pétrolière et gazière à agir en faveur de la protection de l’environnement et la migration vers les énergies renouvelables. En tant que président de la société Masdar, spécialisée dans les énergies renouvelables, le Sultan Al Jaber a également supervisé l’expansion de technologies propres telles que l’énergie éolienne et solaire.
