Les 3 et 4 juillet sont deux dates marquantes pour l’histoire de la hausse des températures dans une partie du monde. Entre l’augmentation des feux de forêt à grande échelle, la hausse du niveau de la mer due à la fonte des calottes glaciaires, des évènements météorologiques extrêmes (ouragans, cyclones, typhons, …), la terre a subît plusieurs chocs thermiques.
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Les scientifiques parlent de l’effet El Niño, entendu comme l’augmentation accélérée des températures. Des facteurs qui poussent à dire de façon inéluctable que les vagues de chaleur dans le monde pourraient augmenter de façon exponentielle à partir de 2024.
L’effet El Niño est un phénomène climatique complexe correspondant à la phase de chaleur du phénomène d’oscillation australe, au cours duquel un courant océanique chaud naît dans le Pacifique. Ce phénomène servient tous les 3 à 7 ans environ et dure entre 6 et 18 mois, l’impact écologique du phénomène s’étend non seulement à travers l’océan Pacifique, mais également vers d’autres bassins océaniques. Cette immense portée fait qu’El Niño influence considérablement les températures au niveau mondial.
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L’Europe et le Canada enregistrent des températures caniculaires extrêmes, provoquant de vastes feux de forêt. Le Sénégal aussi n’est pas en reste. Il a connu un record de température de 48 °C au moins de juin.
Les émissions de CO2 ne cessent d’augmenter malgré les efforts initiés, les hausses de températures risquent de devenir toujours plus intenses avec l’arrivée d’El Niño. Un climatologue estime que 2024 pourrait nous faire franchir de 1,4 °C au dessus.
Les prochains mois verront une hausse significative du niveau de la mer, due à la fonte des glaces, mais aussi à la hausse des précipitations dans de nombreuses régions du globe. Les études estiment qu’il y a peu de chances pour que les températures reviennent à leurs niveaux précédents.