Une récente étude a analysé les déjections de bonobos à travers l’aire de répartition de l’espèce. Les résultats ont révélé qu’une population en particulier montrait des signes d’infection au paludisme ainsi qu’une variation génétique apte à les protéger contre toute forme grave de la maladie. Cette variation génétique était plus rare dans d’autres populations, suggérant que les autres groupes de bonobos pourraient se trouver en danger si les changements climatiques venaient à amener les moustiques, qui transmettent le paludisme, dans leur habitat. Les gorilles et les chimpanzés, au même titre que les humains, peuvent souffrir du paludisme. La recherche concernant les bonobos, qui sont nos plus proches cousins, sont toutefois plus rares. Désormais, une nouvelle étude suggère que les bonobos peuvent également contracter la maladie, qui pourrait alors menacer la survie de certaines des populations sauvages de l’espèce.
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Pour dix des sites inclus dans l’étude, un seul échantillon fécal sur plus de 1 400 analysés s’est révélé positif pour le parasite responsable du paludisme. De chaque côté de la rivière Lomami, l’un des principaux affluents du fleuve Congo qui coule parallèlement à celui-ci dans le centre de la RDC, se trouve une population de bonobos qui s’est démarquée. En effet, environ 38 % des individus présentaient des traces de parasites responsables du paludisme dans leurs déjections.
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Les chercheurs n’ont pas pu déterminer immédiatement l’impact de la maladie sur les bonobos.