Ce laboratoire est le résultat d’une collaboration entre plusieurs institutions, notamment la State Grid Xinjiang Electric Power Company, l’Université de technologie de Xi’an, l’Université du Shandong et l’Université Chouaïb Doukkali. Son objectif principal est d’optimiser l’exploitation des énergies solaires et éoliennes, tout en se concentrant sur la recherche en matière de stockage énergétique et de surveillance intelligente des infrastructures. Il s’attachera également à étudier le vieillissement des systèmes photovoltaïques dans des conditions climatiques extrêmes, en utilisant des capteurs à fibre optique et des algorithmes intelligents pour améliorer la gestion énergétique.
LIRE AUSSI : La BAD investit 31 M$ pour renforcer la résilience climatique en Afrique
Malgré ses ambitions, le Maroc doit surmonter des défis d’infrastructure et d’intégration technologique pour renforcer sa position sur le marché des énergies renouvelables. Ce partenariat avec la Chine pourrait offrir des solutions innovantes, facilitant le transfert de technologies et la formation de nouveaux talents dans le secteur.
Les résultats de ce laboratoire ne se limiteront pas au Maroc ; ils seront également appliqués dans d’autres pays africains, contribuant ainsi à réduire les pénuries d’énergie et à atténuer les impacts environnementaux. Cette initiative renforce le rôle du Maroc en tant que hub énergétique sur le continent et souligne l’engagement croissant de la Chine dans les projets énergétiques en Afrique. l’inauguration de ce laboratoire représente une avancée majeure pour le Maroc dans sa quête d’une transition énergétique durable et innovante, tout en consolidant les relations bilatérales avec la Chine.
