L’Afrique fait partie des continents les plus affectés par cette crise énergétique qui sévit sur le continent africain. Elle se manifeste par les délestages qui touchent les plus grandes économies du continent, notamment l’Afrique du Sud et le Nigeria. Cette crise est également une conséquence du ralentissement du processus de l’électrification du continent.
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Selon la Banque africaine de développement (BAD), actuellement plus de 600 millions d’Africains n’ont toujours pas accès à l’électricité. Une situation due à des facteurs comme l’insuffisance de financement alloués pour l’électrification du continent. Le rapport du cabinet publié à l’occasion de la 27e Conférence des parties des Nations unies sur le changement climatique (COP27) en Égypte, les investissements dans les énergies renouvelables dans le monde ont grimpé de 9 % sur un an pour atteindre leur plus haut niveau historique en 2021. Pendant ce temps, ils ont chuté de 35 % en Afrique, qui ne représente que 0,6 % des 434 milliards de dollars investis dans les énergies renouvelables à travers la planète.
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Pour combler le fossé actuel et accélérer l’électrification de l’Afrique, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime qu’il faudrait investir 28 milliards de dollars par an jusqu’en 2030. Ce montant comprend environ 13 milliards de dollars pour les mini-réseaux, 7,5 milliards de dollars pour le réseau et 6,5 milliards de dollars pour les investissements hors réseau.