Un rapport publié le 9 septembre 2024 par le FIDA indique que 300 millions de personnes en Afrique, soit 20 % de la population, ont été affectées par la faim en 2023. Bien que des améliorations aient été observées en Amérique latine et en Asie, la situation s’est détériorée en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Les experts du FIDA alertent sur la nécessité d’une attention accrue en matière de politiques et d’investissements pour lutter contre cette crise alimentaire.
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L’Afrique possède pourtant d’importantes ressources agricoles, avec de vastes terres cultivables et une population jeune, où plus de 70 % des habitants d’Afrique de l’Ouest ont moins de 25 ans. Malgré ce potentiel, le rapport souligne que cette énergie humaine n’a pas été suffisamment exploitée pour créer des opportunités économiques.
Les causes de cette situation sont multiples. De nombreux pays africains sont confrontés à des défis de fragilité, tels que la pauvreté, les inégalités et des problèmes environnementaux. De plus, plus de 20 millions de personnes sont actuellement déplacées en interne, abandonnant leurs terres et leurs moyens de subsistance, ce qui aggrave la crise de la sécurité alimentaire.
Les effets du changement climatique rendent certains pays encore plus vulnérables, diminuant leur capacité de production alimentaire. Le ralentissement économique causé par la pandémie de Covid-19 a également entravé les investissements nécessaires, entraînant une accumulation de problèmes sur plusieurs années.
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Pour remédier à cette crise, le rapport propose plusieurs solutions, dont l’innovation et l’accélération des mécanismes de production en tenant compte des défis environnementaux. Par exemple, l’adoption de variétés agricoles résistantes à la sécheresse et la restauration des écosystèmes sont des pistes à explorer. La promotion des petites et moyennes entreprises (PME) est également cruciale, car elles représentent environ 500 millions de petits producteurs qui fournissent 80 % de la nourriture mondiale. Malgré un potentiel agricole considérable, l’Afrique doit surmonter des obstacles structurels pour garantir la sécurité alimentaire et améliorer les conditions de vie de sa population.
