Selon un communiqué diffusé par l’institution, cette nouvelle version du SSI vise à clarifier davantage les rôles et responsabilités de la Banque et de ses partenaires tout au long du cycle de vie des projets qu’elle finance. Elle permet également une meilleure harmonisation avec les standards environnementaux et sociaux des autres institutions de développement, une gestion plus pragmatique des enjeux de vulnérabilité, ainsi qu’une prise en compte renforcée des droits humains.
Pour assurer une appropriation optimale de ces évolutions, le Département de la sauvegarde et de la conformité environnementale et sociale de la BAD s’est lancé dans une ambitieuse campagne de renforcement des capacités, à destination de son personnel interne, mais aussi de ses emprunteurs, clients et des organisations de la société civile.
LIRE AUSSI : LA BAD SOUTIENT LA RELANCE ÉCONOMIQUE DU BURUNDI
Ainsi, entre avril et juin 2024, quatre sessions de formation d’une semaine chacune se sont tenues dans différentes régions du continent, en anglais et en français. Au total, 152 spécialistes des sauvegardes environnementales et sociales y ont pris part.
« Toute décision prise au bureau dans le cadre du travail de développement a un impact externe sur la vie de quelqu’un sur le terrain. Il est donc essentiel que nos équipes accompagnent de manière proactive les emprunteurs et clients, du début à la fin des projets, afin que personne ne soit laissé pour compte », a souligné Maman-Sani Issa, directeur du Département de la sauvegarde et de la conformité environnementale et sociale de la BAD.
Ces formations ont permis de passer en revue les différentes composantes du nouveau SSI, d’échanger sur les bonnes pratiques en matière de diligence environnementale et sociale, et de se pencher sur les processus internes de la Banque, notamment la préparation des contributions environnementales et sociales aux documents de projet.
Des responsables pays de la BAD, tels que Robert Masumboko au Bénin et Patricia Laverley en Tanzanie, sont également intervenus lors de ces sessions pour témoigner de l’importance du travail réalisé par les spécialistes des sauvegardes dans l’amélioration des performances de leurs portefeuilles nationaux.
LA REDACTION VOUS PROPOSE : BAD, 117 MILLIARDS DE DOLLARS POUR SOUTENIR L’AFRIQUE ET SES PROJETS
Au-delà de ces sessions de formation, le Département de la sauvegarde et de la conformité environnementale et sociale a produit des notes d’orientation technique à l’intention de ses emprunteurs, et renforcé les capacités internes de ses équipes, ainsi que celles de ses partenaires externes. Un travail essentiel pour garantir une mise en œuvre effective du nouveau Système de sauvegardes intégré de la Banque africaine de développement.