Les répercussions du changement climatique se font sentir de manière dramatique à Dubaï, où des inondations records ont paralysé la ville. En l’espace de 24 heures, deux années de pluie sont tombées, submergeant les rues, les centres commerciaux et même l’aéroport. Cette situation exceptionnelle a également touché d’autres pays du Golfe, tels que le Qatar, Oman et Bahreïn. Les conséquences de ces violentes tempêtes mettent en évidence la nécessité d’une action urgente pour faire face au changement climatique, en particulier en Afrique.
LIRE AUSSI : COP 28, LES GRANDS BLOCS QUI PLAIDENT POUR LE CLIMAT À DUBAÏ
Dubaï, souvent associée à un climat sec et désertique, a été confrontée à des inondations massives et à des perturbations majeures. Les images saisissantes de centres commerciaux inondés, de routes effondrées et de stations de métro condamnées témoignent de la gravité de la situation. Les vols ont été détournés à l’aéroport international de Dubaï, l’un des plus fréquentés au monde, et la compagnie aérienne Emirates a suspendu temporairement l’enregistrement des passagers. Les habitants se sont retrouvés bloqués et les écoles ont été fermées.
Ces précipitations exceptionnelles ont également eu des répercussions tragiques sur le plan humain. À Oman, au moins 18 personnes ont perdu la vie à la suite des inondations, dont des écoliers emportés par les crues soudaines. Les pluies torrentielles ont causé des dégâts considérables dans ces pays où les infrastructures ne sont pas adaptées à de telles conditions météorologiques.
Ces événements à Dubaï et dans la région du Golfe soulèvent des préoccupations quant à l’impact du changement climatique sur l’Afrique. Le continent africain est déjà vulnérable aux effets du changement climatique, avec des sécheresses prolongées, des vagues de chaleur extrêmes et des inondations fréquentes. Les pays africains doivent faire face à des défis supplémentaires pour s’adapter et atténuer les conséquences de ces événements météorologiques extrêmes.
L’Afrique est confrontée à des risques accrus d’inondations, qui peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur les communautés, les infrastructures et l’économie. Les pays africains doivent renforcer leurs mesures d’adaptation et investir dans des infrastructures résilientes pour faire face à ces défis croissants. L’amélioration des systèmes d’alerte précoce, la construction de digues et de barrages, ainsi que la mise en place de plans d’urgence solides sont essentiels pour protéger les populations contre les inondations.
De plus, il est crucial que les pays africains intensifient leurs efforts pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et atténuer les effets du changement climatique. Cela implique de promouvoir les énergies renouvelables, de mettre en œuvre des politiques de gestion durable des ressources naturelles et de renforcer la résilience des communautés face aux changements climatiques.
LA REDACTION VOUS PROPOSE : 10 MILLIONS DE DOLLARS DE LA BAD POUR ACCÉLÉRER LA TRANSITION VERTE EN AFRIQUE
En conclusion, les inondations records à Dubaï mettent en évidence les conséquences dévastatrices du changement climatique. Ces événements dramatiques appellent à une action urgente pour atténuer les effets du changement climatique en Afrique et dans le monde entier. Les pays africains doivent renforcer leurs mesures d’adaptation, investir dans des infrastructures résilientes et réduire leurs émissions de gaz à effet de serre pour protéger les populations et les écosystèmes des inondations et d’autres événements météorologiques extrêmes.