Les conséquences de cette fuite sont encore visibles dans plusieurs champs qui sont recouverts d’un tapis herbacé asséché et impropre à l’alimentation du bétail, des feuilles mortes et des plantes calcinées. Malgré les différentes alertes sur les risques d’embrassement portées par la société civile locale aux autorités, la tension ne s’est pas arrêtée à son stade primaire. Mercredi dernier, des manifestations violentes sont survenues à Darou Khoudoss entre les forces de sécurité et les populations des localités environnantes.
lire aussi : Le Burkina Faso engagé pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre
A ce jour et malgré les multiples demandes de réparation des agriculteurs et des communautés impactées par cette pollution industrielle causée par les entreprises chimiques, aucune mesure d’urgence et durable n’a été posé à l’endroit des sinistrés. Les populations demandent une réparation intégrale des pertes et dommages.
Dans la même veine, natural justice, oxfam, pacja/asi, femnet/recodef et ayc, tous protecteurs de l’environnement demandent aux ICS d’indemniser dans les meilleurs délais les communautés impactées et de faire preuve de responsabilité en limitant les impacts négatifs de leur activité sur l’environnement, la santé et le bien-être des populations locales.
la rédaction vous propose : La France peut baisser ses émissions de gaz à effet de serre
La zone des Niayes fournit 60% de la production maraîchère nationale et 80% des exportations horticoles du Sénégal. La protection de cette zone naturelle va au-delà de la protection de l’environnement.