Les dates du 28 et du 29 janvier 2024 ont été marquées par la mise en œuvre de la coopération entre l’Italie et l’Afrique. Environ 25 dirigeants africains se sont rendus à Rome pour acquiescer à un plan d’investissements de 5,5 milliards d’euros sur des accords énergétiques en échange d’’une coopération accrue en matière de migrations.
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Le premier Sommet Italie-Afrique a permis à la Première ministre d’Extrême droite Giorgia Meloni, de dévoiler son ambitieux programme de développement durable qui prévoit des investissements dans les domaines de l’éducation, la santé, l’eau et l’assainissement, mais surtout des accords énergétiques pour les prochaines années.
L’initiative de 5,5 milliards d’euros a pour but de procéder à un échange entre au moins 25 pays africains et l’Italie, de réduire les flux migratoires contre une aide sur le plan énergique. Ce sommet a vu la participation du président de la République du Sénégal et ses homologues des Comores, de la Tunisie ou encore de la république démocratique du Congo. En effet, l’Italie enregistre un record de 70 000 arrivées irrégulières sur l’île de Lampedusa en provenance d’Afrique en 2023.
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Cette initiative reçoit le soutien des hauts fonctionnaires de l’Union européenne (UE). Toutefois, cette coopération présentée comme « d’égal à égal » ne semble pas réjouir le président de la Commission de l’Union africaine (CUA), qui estime que cet accord vise avant tout à exploiter les ressources naturelles de l’Afrique.