La récolte des régimes de palme, essentielle pour l’économie gabonaise, a été particulièrement affectée. Après deux trimestres consécutifs de hausse, l’indice de production a chuté de 11,8 % à la fin de septembre 2024. Sur les neuf premiers mois de l’année, cette baisse s’élève à 9,6 %. Les causes de cette contreperformance sont multiples. D’une part, la faible pluviométrie a contribué à réduire les rendements, et d’autre part, les dommages causés par les pachydermes dans les plantations, notamment à Mouila et Awala, ont exacerbé la situation.
En revanche, le secteur du caoutchouc humide a connu une amélioration notable, avec une hausse de 18,5 % de la production par rapport au trimestre précédent. Cette performance est attribuée au dynamisme de l’entreprise ORG et à la stabilisation des activités de la société ABG, suite à l’entrée de l’État dans son capital. Au cours de cette période, l’activité globale du secteur a progressé de 5,7 %, soulignant un certain regain d’optimisme dans le domaine de l’agriculture de rente, malgré les difficultés rencontrées par la filière palmière.
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La situation actuelle met en lumière les défis auxquels fait face le secteur agricole au Gabon, notamment en ce qui concerne la production de régimes de palme. Pour les mois à venir, il sera crucial de surveiller les conditions climatiques et de mettre en place des mesures de protection pour les plantations afin de préserver cette ressource vitale pour l’économie gabonaise. Parallèlement, le dynamisme observé dans la production de caoutchouc pourrait offrir des opportunités de diversification pour les agriculteurs et contribuer à la résilience du secteur.
En conclusion, si la récolte des régimes de palme affiche une tendance à la baisse, d’autres segments, comme celui du caoutchouc, montrent des signes encourageants. Le gouvernement et les acteurs du secteur doivent donc se mobiliser pour relever les défis et saisir les opportunités afin de garantir la durabilité et la croissance de l’agriculture de rente au Gabon.
