Les activités humaines endommagent les cotes avec par exemple la construction de barrages sur des rivières, qui va limiter les apports sédimentaires sur les côtes, or le sable des belles plages africaines vient des rivières. Donc, si on bloque les apports, on va avoir de l’érosion.
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Ensuite, les infrastructures liées au développement portuaire, c’est-à-dire les grands ports, avec des digues qui vont bloquer la dérive littorale, qui transporte le sable le long des côtes, va générer de l’érosion en aval des ports. La construction de la dune, qui est une espèce de tampon naturel est une autre cause de l’érosion.
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La menace est particulièrement grande dans cinq pays dont le Nigeria, le Sénégal, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Ghana. Le rapport préconise une action locale des acteurs africains c’est-à-dire avoir une gestion du sable qui soit coordonnée. L’observateur ouest-africain du littoral est en train de mettre en place des études à ce niveau-là : au niveau régional, en Afrique de l’Ouest. Et, après, on parle beaucoup des services écosystémiques, c’est-à-dire replanter de la mangrove qui va freiner la submersion marine, revégétaliser les dunes, comme ce qui est fait sur la Langue de Barbarie au Sénégal pour la fixer. Il y a des solutions en travaillant davantage avec la nature, en fait, pour redonner leur force aux écosystèmes.