La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment annoncé un programme de bourses d’études destiné à encourager la participation des femmes dans le secteur des énergies renouvelables. Ce projet, intitulé Women and Clean Energy in West Africa (WOCEWA), est mis en œuvre par le Centre de la CEDEAO pour les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique (ECREEE) et bénéficie d’un financement en provenance du Canada.
Le programme propose des bourses pour des études de niveau master ainsi que des stages dans le domaine des énergies propres. L’objectif est de fournir aux étudiantes les compétences nécessaires pour bâtir une carrière solide dans ce secteur en pleine expansion.
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Les candidatures sont ouvertes aux femmes citoyennes des pays membres de la CEDEAO, âgées de 32 ans au maximum. Les candidates doivent avoir un parcours académique en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM), avec une spécialisation dans l’énergie. Pour être éligibles, elles doivent être inscrites en première année de master dans une université ou une institution d’Afrique de l’Ouest.
Après leur formation, les boursières bénéficieront d’une expérience pratique de six mois dans le secteur énergétique de la CEDEAO, en tant que stagiaires. Elles auront l’opportunité de travailler dans des institutions comme l’ECREEE, le West African Power Pool (WAPP) et l’Autorité régionale de régulation de l’électricité de la CEDEAO, entre autres.
Ce programme ambitionne de combler le gap de compétences chez les femmes dans le domaine énergétique, leur permettant d’acquérir l’expertise nécessaire pour décrocher des emplois rémunérateurs ou pour lancer et gérer leurs propres projets d’énergie renouvelable. Cela inclut également des compétences en conservation de l’énergie et en efficacité énergétique.
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Cette initiative vise à remédier à la sous-représentation des femmes dans le secteur de l’énergie en Afrique de l’Ouest. D’après l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, seulement 22 % des femmes sont employées dans les industries énergétiques traditionnelles, telles que le pétrole et le gaz, et elles occupent des postes de direction en nombre inférieur par rapport à d’autres secteurs de l’économie.
