Lancé en 2007, le projet de la Grande Muraille Verte vise à créer une ceinture forestière de 7 500 km à travers 11 pays d’Afrique, de l’ouest à l’est. Cependant, à 6 ans de l’échéance prévue, le projet peine à atteindre ses objectifs.
L’urgence est pourtant bien réelle : 2 millions d’hectares de forêts et de savanes s’assèchent chaque année au sud du Sahara, entraînant baisse des productions agricoles et insécurité alimentaire. Sans compter l’impact négatif sur le développement économique des pays sahélo-sahéliens.
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Face à ces défis, les pays ne peuvent agir seuls. C’est pourquoi l’Initiative Grande Muraille Verte (IGMV) a été lancée en 2005 sous l’impulsion des chefs d’État de la région. Ses principaux objectifs sont de restaurer 100 millions d’hectares de terres, de générer 250 millions de tonnes de crédits carbone et de créer 10 millions d’emplois dans les zones rurales.
Malgré les programmes et plans d’action mis en place, les résultats restent en deçà des attentes en termes de restauration des terres, de la biodiversité, et d’amélioration des conditions des populations. Néanmoins, des initiatives encourageantes émergent, comme au Niger où les jeunes jouent un rôle moteur dans la sensibilisation et la mobilisation des communautés.
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Selon l’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade, le projet de la Grande Muraille Verte est « porteur pour l’humanité et les générations futures », face à l’échéance de 2030 où la population africaine devrait atteindre 1,7 milliard. Un défi à relever collectivement pour lutter contre la désertification.
