Avec une mise en service prévue pour juin 2024, cette institution vise à catalyser le développement énergétique africain face à la demande croissante et aux défis posés par la réduction des financements occidentaux pour les énergies fossiles. Initiée suite à la COP26, la Banque Africaine de l’Énergie se positionne comme un pivot pour les investissements dans le secteur énergétique, essentiel à la croissance et au développement du continent
La désignation du pays hôte de cette institution cruciale fait attire la curiosité. Parmi les prétendants figurent des nations majeures comme l’Algérie, reconnue pour sa place de premier exportateur africain de gaz, et le Nigeria, avec une économie florissante et une position de leader dans la production pétrolière africaine, l’Afrique du Sud, avec son engagement envers les énergies renouvelables et sa transition énergétique.
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Outres ces géants économiques, d’autres pays sont bien décidés à diriger la Banque Africaine de l’Energie notamment le Ghana, l’Égypte, le Bénin et la Côte d’Ivoire. Une occasion pour ces nations à travers cette institution dont le rôle est la promotion de l’autonomie énergétique, de devenir un pôle des futurs investissements énergétiques en Afrique.
Au-delà de l’aspect économique, la Banque Africaine de l’Énergie porte une dimension sociale car elle vise à réduire la pauvreté énergétique et à améliorer la qualité de vie sur le continent. En facilitant un accès plus large à l’énergie, elle jouera un rôle clé dans le développement des infrastructures, de l’éducation et des services de santé, contribuant ainsi au progrès social et économique de l’Afrique.
La réalisation de cette initiative représente une volonté d’autonomie, de développement durable et de solidarité continentale, essentielle pour relever les défis énergétiques du XXIe siècle et positionner l’Afrique en tant qu’acteur incontournable sur la scène énergétique mondiale.