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Zimbabwe, les agriculteurs retournent sur la culture des petites céréales

by AfriVe

Dans le sud du Zimbabwe, après plusieurs pénuries alimentaires dues à l’échec de leurs cultures de maïs hybride et coûteuses qui dégradent les sols. Cette culture de maïs hybride qui n’est malheureusement pas bien adaptées aux sols secs et au climat de la région a poussé les agriculteurs reviennent à basculer de nouveau vers la culture traditionnelle de petites céréales comme le maïs. Pour diversifier leurs cultures de céréales, un groupe de 220 agriculteurs a ramené plusieurs petits plants comme le svoboda traditionnel et un tubercule appelé tsenza dans le district de Bikita.

La culture de maïs hybrides très pratiquée dans le Sud du Zimbabwe ces dernières années a montré ses limites à travers plusieurs pénuries alimentaires. En plus d’être coûteuse, la culture de  maïs hybrides a la mauvaise réputation de rendre les sols secs du fait de la multitude d’engrais utilisés pour entretenir ces cultures. Une perte double pour les agriculteurs qui  ont décidé de renouer avec les petites céréales comme le maïs qui demandent certainement une grande main-d’œuvre dès la préparation des terres. Les agriculteurs doivent semer les champs secs, puis transplanter les semis dans les champs. Les champs doivent être désherbés plusieurs fois par cycle, puis à la récolte, la récolte doit être soigneusement battue pendant une journée entière. Malgré que ces céréales ne produisent pas beaucoup de feuillage pour l’alimentation animale et le fumier des cultures, elles demeurent les mieux adaptées pour la durabilité des sols et le climat du pays. Les ingénieurs agronomes pensent que le gouvernement devrait soutenir davantage ces agriculteurs afin d’améliorer la santé des sols et de l’alimentation.

Il y’a plusieurs décennies que les agriculteurs ruraux de la région, ainsi que la majeure partie du Zimbabwe, avaient opté pour la culture du maïs hybride, qui est une semence à cycle court et à haut rendement.  À ce jour, les agriculteurs la considèrent comme une graine qui ne s’est pas bien adaptée aux sols de la région et qui serait une source de carence alimentaire et de malaise financier dans leurs villages. Les semences de maïs hybride leur coûtent environ 30 $ pour un sac de 10 kilogrammes chaque saison.

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