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Un filon de cobalt fait déplacer plusieurs milliers d’habitants

par daniele Anaba

En raison de la transition énergétique et de l’électrification des véhicules de transport sur l’échelle mondiale, la demande des minerais essentiels tel que le cobalt pour la fabrication des batteries lithium-ion devrait augmenter, selon l’Agence internationale de l’énergie. Environ trois quarts de l’approvisionnement mondial en cobalt viennent de la RDC, selon Cobalt Institute.

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Le droit d’exploitation d’une ancienne carrière de la Gécamines a été confié à la société chinoise COMMUS. L’exploitant a décidé de déguerpir des centaines de riverains autochtones de ce site sans les reloger ailleurs. Les délocalisations occasionnées ci et là ne satisfont pas les personnes ciblées. Sur le terrain, les personnes ciblées mènent une résistance et ont déclaré qu’elles partiraient si et seulement si la société les relogeait dans un autre cadre.

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Selon l’avocat de la société chinoise, la délocalisation se passe bien. Les personnes qui sont parties ont reçu des indemnisations faites par la commission de délocalisation constituée des membres du gouvernent, des députés et de la société civile. Pour les délocalisés comme Makonga, le départ de la cité Gécamines les expose à l’inconfort. Et pourtant, la loi exige qu’une délocalisation en bonne et due forme soit préparée par celui qui délocalise. En clair, la société chinoise devait préparer les lieux, les bâtir dans les mêmes proportions et installer ceux qu’elle déplace.

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