Shell, le géant anglo-néerlandais du pétrole, a décidé de procéder à une réduction substantielle de son personnel mondial, une annonce faite le 29 août. Cette initiative concerne en particulier les départements dédiés à l’exploration et à la recherche des ressources pétrogazières souterraines.
La compagnie a précisé que cette démarche s’inscrit dans un « projet d’organisation » qui vise à diminuer de 20 % le nombre de postes par rapport aux chiffres de 2022. Environ un cinquième des effectifs de Shell à l’échelle mondiale sera ainsi touché par cette mesure.
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Wael Sawan, le directeur général de Shell, a expliqué que cette décision vise à réduire les coûts d’exploitation structurels de 2 à 3 milliards de dollars d’ici la fin de 2025. Pour atteindre cet objectif, la multinationale mise sur l’optimisation de son portefeuille, l’amélioration de l’efficacité opérationnelle et une structure organisationnelle plus flexible.
Cette annonce survient après que Shell a déjà signalé, en début d’année, son intention de supprimer des centaines d’emplois dans sa division consacrée aux « solutions à faible émission de carbone ». Ce choix a suscité des interrogations quant à l’engagement de l’entreprise envers la transition énergétique.
En plus de réduire ses effectifs dans le secteur des énergies renouvelables, Shell a également procédé à des suppressions de postes dans ses activités en aval, notamment dans le domaine pétrochimique. Les changements pourraient également affecter le personnel en Afrique, où Shell poursuit ses recherches d’hydrocarbures, notamment au Nigeria et en Égypte.
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Cette réorganisation soulève des questions sur l’avenir des stratégies de Shell face aux défis croissants de la transition énergétique et à la pression pour réduire l’empreinte carbone dans un secteur en pleine mutation.
