Le Parc national du Mont Péko (PNMP) affiche des signes encourageants de régénération, comme l’a rapporté l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR) lors d’une réunion dédiée à l’évaluation des activités du Comité local de gestion (CLG) pour le second semestre de 2024. Moïse Zannou, représentant du directeur général de l’OIPR, a expliqué que plusieurs actions significatives ont été mises en place pour prendre en compte les besoins des communautés locales tout en préservant l’écosystème du parc.
Des campagnes de sensibilisation et de formation ont été réalisées pour inciter les riverains à quitter le parc, permettant ainsi un contrôle total de l’espace. M. Zannou a déclaré : « Grâce à ces initiatives, toutes les opérations de gestion se déroulent désormais sans entrave. »
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Au quatrième trimestre 2024, 160 hectares ont été aménagés dans le parc, spécifiquement à Bagohouo, et 36,07 km de limites ont été entretenues manuellement sur un total de 120 km dans la zone sud. Cette revitalisation a favorisé le retour de diverses espèces, telles que les éléphants, les chimpanzés, les léopards, les biches et les gazelles.
Le protocole de suivi écologique et la carte d’occupation du sol du Mont Péko ont également été validés avec l’appui du programme d’investissement forestier, phase 2 (PIF2) et du projet de Partenariat Public-Privé (PPP), soutenus par l’Ivoirienne de l’Hévéa (IDH) et Barry Callebaut, une entreprise spécialisée dans le cacao et le chocolat. Cette session a permis d’évaluer les progrès des microprojets autour du parc, contribuant à renforcer l’implication des communautés locales dans la lutte contre le changement climatique et à favoriser la conservation de l’environnement.
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Le Parc national du Mont Péko est situé dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région de Duékoué, et couvre une superficie de 34 000 hectares. Établi en février 1968, il a pour mission de protéger les sommets des monts Kahoué et Péko tout en préservant la biodiversité de la région pour des objectifs scientifiques et éducatifs. Il fait partie des huit parcs nationaux du pays et tire son nom du mont Péko, qui atteint une altitude de 833 mètres.
